C'est, la crise !

Pas financière, pas économique, sociologique, anthropique, mais la crise dans ma vie.
Tantôt débordante, tantôt flemmingite aigüe...
Diable ! Pourquoi la vie est si incompréhensible ?


C'est en plein cœur de ce conflit que surgit alors la Bête... mon coté obscure...
"Tu es égoïste !"
Rage, colère, rejet !
Discussion... dialogue... réflexion... relaxation... acceptation.

Je suis égoïste. Il y a même un autre "égo" qui est caché : égocentrique.

"-Bon, ça c'est fait ! Wouah ça remue !
- Et alors ?
- Ha oui! mince... Mais je ne voulais pas être comme ça moi !
- Comment ça, tu ne voulais pas ?
- Ben, avant ... quand j'étais gosse pardi !"

C'est vrai ça. Où est passé cette innocence qui nourrissait mon imagination, ma dévotion à la bonne cause, mon envie de faire plaisir, de voir des visages ravis et illuminés grâce à moi ?
Pourquoi je les ai passés dans la moulinette à socialisation, à "comme les autres", pour la transformer en fiction désavouée ?
Ils sont où les rêves de devenir vétérinaire, pompier, super héros, l'ami super sympa en qui on a toute confiance ?

Voici les quelques mots qui me sont venus dans le creux de la vague, dans la dépression, juste avant le retour de l'envie...
"Je suis égoïstes et égocentrique.
Mes démarches personnelles intérieures ne semblent considérer l'existence des autres que pour me permettre d'être. Or, nous sommes une entité, une humanité, au présent et sur terre. Nos vies paraissent individuelles mais sont en fait toutes reliées. Il faut retrouver l'énergie qui anime cette unité, qui la rend créatrice de... "mieux"... Il faut accepter les autres comme aussi importants que soi-même ; recommencer
d'être satisfait de satisfaire
d'aimer, pour être aimé
d'éclairer, pour voir
de nourrir, pour manger
de se taire, pour entendre"

Je ne sais pas vous, mais je vais me remettre à chercher ce plaisir d'enfant de vivre, et cette paix de l'esprit présente dans mes souvenirs. Le monde ne doit pas m'empêcher mais me permettre...